Les aveux - John Wainwright

L’histoire

Années 1980. Pharmacien respecté d’une petite ville anglaise, Herbert Grantley se présente un beau jour au commissariat pour confesser le meurtre de sa femme, morte un an plus tôt de causes réputées naturelles. Il déclare à l’inspecteur-chef Lyle l’avoir empoisonnée. Une version de l’histoire qui semble parfaite. Sauf que l’inspecteur-chef Lyle n’y croit pas. Mais si Grantley n’est pas coupable, pourquoi vient-il avouer ainsi ? C’est le début d’un long face-à-face entre les deux hommes.

Mon avis

J’avais découvert l’auteur avec son premier roman « Une confession » publié l’année dernière aux éditions Sonatine.

Et une fois encore, j’ai vraiment accroché.

« Les aveux » met en scène deux personnages principaux : Herbert Grantley, pharmacien, et l’inspecteur-chef Lyle. Leurs échanges se font sous forme de dialogue, à huis-clos dans une salle d’interrogatoire. Venu confesser le meurtre de sa femme, Herbert va revenir sur les années passées avec elle et ainsi justifier son acte.

Pourtant, l’inspecteur-chef n’est pas dupe et ne croit que l’homme ait commis de tels actes.

Nous voilà embarqués dans un excellent thriller au rythme calme et pourtant très prenant.

John Wainwright a une plume assez douce, il n’y a pas de rebondissements ni de scènes à couper le souffle. Il réussit néanmoins le pari de tenir son lecteur en haleine avec une histoire simple et sans fioritures.

L’auteur alterne les scènes de dialogues entre les deux personnages et les retours en arrière, ce qui permet au roman de garder un certain rythme.

Aujourd’hui décédé, John Wainwright est un auteur peu connu en France et c’est vraiment dommage parce qu’il a écrit un polar intense et terriblement bien ficelé.